La loco 020 T  » Audincourt  » de Bernard Loisier

Mai 1998, c’est l’exposition CAM d’Exincourt, organisée par notre ami Marcel Pahin, à proximité de cette dernière, se trouvait une ancienne locomotive à vapeur sauvegardée en monument. C’était une petite machine à deux essieux et d’origine allemande (Krauss, de 1907), elle avait été utilisée autrefois aux Forges d’Audincourt (photo 01). Elle semblait assez simple (du moins, en apparence … ), d’où l’idée de la reproduire en Meccano (photos 02,03 et 04). Du type « locomotive-tender », elle emportait donc avec elle son approvisionnement en eau, dans des réservoirs situés de chaque côté de la chaudière (photo 05) et son charbon, dans une hotte dédiée à l’arrière de la cabine (photo 06).

La longueur du châssis de notre modèle réalisé en Meccano (sans les tampons) devait être de 31 trous, et la largeur de la structure de 11 trous, cependant, les cylindres et l’embiellage dépassaient nettement, portant alors le gabarit à (au moins) 13trous (photo 07), avec une hauteur d’environ 17 trous au niveau du toit de la cabine. La superstructure caisses à eau et cabine était un ensemble monobloc facilement démontable (photo 08). Ce dernier déposé, on peut voir le châssis/chaudière (photos 09 et 10), sur ces dernières, on devine (sur la plate-forme de conduite) la tige filetée supportant la manivelle de commande du frein à main. Une vue de dessous de l’arrière de la loco nous en montre le détail de la timonerie (photo 11).

Dès l’origine du projet, il avait été envisagé de motoriser cette locomotive, en ce sens, un moteur avait été installé entre les longerons du châssis (photo 12) et un renvoi d’angle/réducteur (photo 14) attaquait l’essieu avant. Une vue de dessous nous le montre sous un autre angle, de même le frotteur pour capter le courant sur un rail central, monté isolé par l’intermédiaire d’un pignon de 57 dents en plastique (photo 13). Les blocs cylindres, de forme assez complexe, doivent être suffisamment rigides et fixés solidement aux longerons du châssis (photo 15). La photo n° 16 nous montre le dessus de la machine et l’aménagement intérieur de

la cabine de conduite, une fois le toit déposé et la vue n° 17 nous fait découvrir la locomotive enfin terminée, à noter la plaque de constructeur (Meccano !) apposée sur le flan de la cabine de conduite … un modèle fort sympathique, que j’ai pris grand plaisir à construire à l’époque avant de le présenter, en 1999, à l’expo de Rueil-Malmaison.