De nos jours il est difficile de trouver des pièces quadrillées en bon état et il est tentant de restaurer des pièces mécaniquement acceptables mais dont la peinture doit être reprise.
Pour la période croisillonnée, la difficulté est de reproduire les hachures spécifiques de cette époque qui me semble avoir été réalisée avec des tampons.
J’ai, pour aligner les traits, construit un outil à l’aide de vieilles plaques réf 52 et 52a (Photo 1 et 2). Les chevilles filetées dépassent légèrement de la plaque rigide afin de guider les plaques à tracer (Photo 3). J’utilise des stylos POSCA GOLD avec une pointe en 0,7mm (Photo 4).
J’ai également bricolé, pour le guider, une règle à l’aide d’un tasseau d’un cm de côté sur lequel j’ai collé du scotch d’électricien pour favoriser l’adhérence sur la plaque à tracer (Photo 4).
Sur la photo 5, des exemples des plaques traitées avec cette méthode. Attention de ne pas trop appuyer car la pointe va s’émousser et le trait s’épaissir. La durée de vie du stylo est conséquente. Il faut l’agiter très régulièrement pour mélanger les composants.
Photo 6, un exemple de plaque triangulaire qui manque cruellement à l’amateur de croisilloné que je suis quand il faut réaliser des modèles plus récents. Là, l’utilisation de l’outil est indispensable car vous n’avez aucun repère pour aligner vos tracés.
Et pour finir, photo 7, soyons fous, voici une plaque travaillée par Jean-Pierre SIGONNEAU, le rouge est du plus bel effet !
En place pour le quadrillé !
Joël Lemarchand – CAM 1689